La Hloranide est un métamorphe d'un Pyrim dont l'humeur élémentaire colérique et sèche répond à la domination du Ka-Feu sur son pentacle.

La Hloranide personnifie le feu instable, imprévisible, frappant à l'égal de la foudre, sans prévenir et avec une violence incommensurable. Ce chaos qui semble régner dans ses actions n'est qu'une façade, car la Hloranide prévoit ses coups en avance, sans jamais être prise au dépourvu, relâchant à un moment toute sa colère et sa violence en un point longuement ciblé et médité, pour ne lui laisser aucune chance de résister à son voeu de destruction. De plus, son affectivité apparente n'est qu'une profonde et machiavélique manipulation pour lui permettre à jamais d'exister, mais quiconque perce cette coquille devient alors l'objet d'une haine violente et annihilante.

Les métamorphoses de la Hloranide sont proches de la foudre qui frappe : ses yeux s'agrandissent et brillent d'une lumière blanche et intense ; ses doigts s'allongent et ses ongles semblent couverts de chrome ; sa peau se zèbre de traits anarchiques aux reflets métalliques ; son corps s'auréole d'une odeur de métal en fusion ; et sa voix se fait sèche et cassante, chaque mot devenant rare mais choisi avec soin.

PORTRAIT CHINOIS D'UNE HLORANIDE

Si j'étais un phénomène naturel, je serais la foudre.

Si j'étais un métal, je serais l'acier trempé.

Si j'étais un animal, je serais une louve.

Si j'étais une couleur, je serais le gris.

Si j'étais un être mythologique, je serais Hlora, la mère de Thor.

Si j'étais un humain célèbre, je serais Marie Curie.

Si j'étais une activité humaine, je serais la vendetta.

Si j'étais une oeuvre, je serais Le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas.

Si j'étais une arme, je serais un piège à loup.

Si j'étais un objet, je serais un paratonnerre.


Références dans les suppléments suivants


Ka, pp.40.41

Voir aussi les concepts suivants


Ka-Feu, Métamorphe