Nymphe
La Nymphe est un métamorphe classique d'un Faerim dont l'humeur élémentaire mélancolique et froide répond à la domination du Ka-Terre sur son pentacle.
La Nymphe personnifie le passage des saisons et considère que le temps s'écoule en un parfait roulement entre mort et renaissance, hâtant l'évolution vers la perfection. Ainsi, elle n'hésite pas à retourner en Stase lors de l'hiver de son incarnation pour en rejaillir à un nouveau "printemps", partir en quête de l'Agartha dans son "été" et cultiver ses acquis avant son retour en sommeil lors de "l'automne". Son caractère évolutif en fait un compagnon parfois difficile à suivre, souvent fataliste bien que les cycles du temps ne lui apporte aucun sentiment de désespoir. Pour elle, les choses sont ainsi et le seront toujours, il n'est pas utile de s'en apitoyer.
Les métamorphoses de la Nymphe expriment sa naturelle renaissance perpétuelle : ses yeux s'emplissent d'un éclat d'or qui devient presque lumineux ; ses mains se couvrent d'une couche chitineuse donnant à ses doigts des caractères arachnéens ; sa peau se couvre d'une substance résineuse ambrée ; son corps s'auréole d'une odeur de sève fraîche ; et sa voix rappelle le bourdonnement, le craquement et le grouillement d'une nuée d'insectes.
PORTRAIT CHINOIS D'UNE NYMPHE
Si j'étais un phénomène naturel, je serais le printemps.
Si j'étais un métal, je serais l'or.
Si j'étais un animal, je serais un papillon.
Si j'étais une couleur, je serais l'ambre.
Si j'étais un être mythologique, je serais le dieu mésopotamien Tammuz.
Si j'étais un humain célèbre, je serais Jésus Christ.
Si j'étais une activité humaine, je serais la méditation transcendentale.
Si j'étais une oeuvre, je serais L'homme géopolitique, de Dali.
Si j'étais une arme, je serais le poison.
Si j'étais un objet, je serais un sarcophage.
Références dans les suppléments suivants
Ka, p.95
Voir aussi les concepts suivants
Ka-Terre, Métamorphe