Hurl
Le Hurl est un métamorphe d'un Eolim dont l'humeur élémentaire flegmatique et froide répond à la domination du Ka-Air sur son pentacle.
Le Hurl personnifie le vent, qui souffle doucement telle une brise, contournant les obstacles et tolérant de se glisser partout sans rechigner. Il est d'une nature très patiente et d'une magnanimité sans pareille, mais lorsque sa patience est à bout, la tempête se réveille en lui et brise tout ce qui ose se dresser en travers de sa route. C'est un être direct et honorable, préférant la brutalité honnête d'un champ de bataille aux petites menaces hypocrites des cours politiques, et il estime que son avis doit être toujours pris en considération comme la voix de la justice, de l'honneur et de la vérité.
Les métamorphoses du Hurl évoquent les sensations de l'orage approchant : ses yeux réduisent à devenir des puits d'obscurité sous des sourcils broussailleux ; ses mains deviennent dures et froides comme l'acier ; sa peau s'assombrit comme un ciel chargé de nuages ; sa odeur provoque une sensation de gêne indéfinissable similaire à celle de l'ozone ; et sa voix tonne et craque comme un orage sans pluie.
PORTRAIT CHINOIS D'UN HURL
Si j'étais un phénomène naturel, je serais le calme avant la tempête.
Si j'étais un métal, je serais l'acier.
Si j'étais un animal, je serais une manticore.
Si j'étais une couleur, je serais le gris sombre.
Si j'étais un être mythologique, je serais Zeus, le dieu grec de l'Orage.
Si j'étais un humain célèbre, je serais Alexandre le Grand.
Si j'étais une activité humaine, je serais l'exercice de la Justice.
Si j'étais une oeuvre, je serais La Chevauchée des Walkyries de Wagner.
Si j'étais une arme, je serais une hache de guerre.
Si j'étais un objet, je serais le faisceau des consuls.
Références dans les suppléments suivants
Hermes Trimegiste 02, p.16
Immortel 01, p.2