Hlóránide
La Hlóránide est un métamorphe d'un Pyrim dont l'humeur élémentaire sèche répond à la domination du Ka-Feu sur son pentacle.
Il est amour vrai ; il est patient par dessein. Comme le volcan qui explose ou la foudre qui frappe en plein été, suivi de coulées de lave inexorables ou d'autres éclairs, il cherche à accomplir sa mission par le chemin le plus sûr et avec une force optimale. Il est souvent exclusif, tout à ce qu'il fait. Ce qui le dévie de son chemin n'est pas forcément inutile ; ce qui l'en détourne est condamnable. Selon sa façon de partager sa passion, il sera complètement solitaire, insensible aux gens qui l'entourent, ou bien il aura un cercle d'amis intimes, soudés autour de la flamme précieuse qu'il entretient.
Les métamorphoses de la Hlóránide mettent en avant le feu du foyer, le feu maternel qui réchauffe ses proches mais aussi gardienne du cercle et de la propriété qu'on ne saurait troubler sans subir son courroux : des mains longues ; des traits réguliers et symétriques ; une peau métallique ; une aura apaisante ; une absence de pilosité : une voix tonnante ; une odeur de métal chaud ; des zébrures métalliques ; des yeux lumineux ; des décharges électriques.
PORTRAIT CHINOIS D'UNE HLORANIDE
Si j'étais un phénomène naturel, je serais la foudre.
Si j'étais un métal, je serais l'acier trempé.
Si j'étais un animal, je serais une louve.
Si j'étais une couleur, je serais le gris.
Si j'étais un être mythologique, je serais Hlórá, la nourrice de Thor.
Si j'étais un humain célèbre, je serais Marie Curie.
Si j'étais une activité humaine, je serais la vendetta.
Si j'étais une œuvre, je serais "Le Comte de Monte-Cristo".
Si j'étais une arme, je serais un piège à loup.
Si j'étais un objet, je serais un paratonnerre.
Références dans les suppléments suivants
Ka, p.41