Catharisme
Le Catharisme, religion jugée hérétique par l'Eglise catholique, fut, au cours du XIIème et du XIIIème siècle, le moyen de répandre des théories et des enseignements pour de nombreux penseurs, mais également pour l'Arcane du Bateleur et l'Arcane de l'Ermite.
Les Parfaits, versés dans la pensée cathares, critiquaient l'Eglise corrompue et infiltrée par les sociétés secrètes, tout en recherchant les enseignements purifiés des paroles de Jésus, dans une lecture moins doctrinaire et plus ésotérique. De nombreux Adoptés de l'Arcane du Bateleur se mêlèrent au Parfaits pour les initier à de nouvelles réalités magiques, et notamment le Pagad, le Prince de l'Arcane du Bateleur. De même, des Adoptés de l'Arcane de l'Ermite trouvèrent dans le catharisme l'écho de leurs propres théories : le corps y était considéré comme une prison, une punition dont il fallait s'amender pour retrouver pureté et perfection. Ces Nephilim furent peu nombreux et se mêlaient peu au commun des Cathares, ne fréquentant que les plus initiés.
Les Adoptés de l'Arcane de l'Ermite se mirent à disparaître juste avant que ne soit lancée la Croisade des Albigeois. En explorant les Possibles, ils avaient vu monter la menace de la répression contre l'hérésie et surtout l'influence de l'Arcane du Bâton. Leur départ fut secret et silencieux, l'Arcane de l'Ermite étant alors en conflit avec l'Arcane du Bateleur qui tentait de s'immiscer dans les affaires de ces étranges Parfaits qui vivaient reclus, loin de tous. Le Pagad dut donc affronter seul la colère de l'Arcane du Bâton, soutenue par l'avidité de croisés cherchant plus les richesses des terres du Sud que la rémission de leurs péchés.
Le Languedoc fut entièrement ravagé par cette meurtrière et coûteuse croisade, et prit fin avec le bûcher de Montségur. Le Pagad parvint à échapper à la purge, mais ce ne fut pas le cas de tous les Adoptés du Bateleur qui participèrent à ce grande mouvement d'initiation.
Références dans les suppléments suivants
Bateleur (1), p.8
Ermite (9), p.7
Amoureux (6), p.23
Livre de Base I, p.24