Les gardiennes des sept mystères aux épées
Les gardiennes des sept mystères aux épées, Invocation de Kabbale.
Effet
Ce sont des épées reflets (= filles) d'une des épées des cinq Pentarques de Tiphereth. Par un rituel d'apprentissage, il est possible d'apprendre ces invocations si le Ka-dominant du kabbaliste apprenant est identique à celui de l'Archange concerné et si le kabbliste dispose de Geburah en Art occulte.
Les épées sont invulnérables à tous les dommages physiques ou magiques et occasionnent 4 degrés de dégâts physiques et magiques correspondant à leur élément.
Lorsqu'un kabbaliste atteint le troisième cercle de Kabbale (les Clefs), il peut donner des pouvoirs supplémentaires à l'épée, au prix de 2 PS par capacité (cumulative) :
- jamais surpris : l’épée préviendra de l’imminence d’un danger ;
- protection contre les Ka-éléments opposés : l’épée fonctionne comme paratonnerre et ajoute +3 degrés de défense magique au Nephilim pour résister à toute forme d’attaque magique portée par ces éléments De plus, elle le dispense en ce cas de la dépense du PS ;
- bonus de contrat : l’épée est un symbole de prestige vis-à-vis des créatures de Kabbale : bonus de + 5 degrés pour nouer un pacte ;
- vol : l’épée devient capable de voler à la vitesse de 40 km/h avec son porteur ;
- vie : l’épée peut régénérer son porteur en décochant une case de dommage physique à chaque fin de round si le Nephilim en a perdu.
Aspect
Gardienne | Élément | Apparence |
---|---|---|
Éloge de Lul de Faltenin, gardienne du premier mystère |
Air | épée couleur bleu intense |
Louange de Sainte-Fabeau, gardienne du second mystère |
Terre | épée d’un vert lumineux qui vire parfois au noir |
Reflet de Malourène, gardienne du troisième mystère |
Eau | épée verte aux reflets dorés, comme l’eau reflète les éclats solaires |
Moire de Noubosse, gardienne du quatrième mystère |
Feu | épée luisant des couleurs chatoyantes de l’arc-en-ciel |
Songe de Pâline, gardienne du cinquième mystère | Lune | épée couleur d’argent qui évoque un ciel neigeux en hiver |
Poème Les sept épées de Guillaume Apollinaire
La première est toute d'argent
Et son nom tremblant c'est Pâline
Sa lame un ciel d'hiver neigeant
Son destin sanglant gibeline
Vulcain mourut en la forgeant
La seconde nommée Noubosse
Est un bel arc-en-ciel joyeux
Les dieux s'en servent à leurs noces
Elle a tué trente Bé-Rieux
Et fut douée par Carabosse
La troisième bleu féminin
N'en est pas moins un chibriape
Appelé Lul de Faltenin
Et que porte sur une nappe
L'Hermès Ernest devenu nain
La quatrième Malourène
Est un fleuve vert et doré
C'est le soir quand les riveraines
Y baignent leurs corps adorés
Et des chants de rameurs s'y traînent
La cinquième Sainte-Fabeau
C'est la plus belle des quenouilles
C'est un cyprès sur un tombeau
Où les quatre vents s'agenouillent
Et chaque nuit c'est un flambeau
La sixième métal de gloire
C'est l'ami aux si douces mains
Dont chaque matin nous sépare
Adieu voilà votre chemin
Les coqs s'épuisaient en fanfares
Et la septième s'exténue
Une femme une rose morte
Merci que le dernier venu
Sur mon amour ferme la porte
Je ne vous ai jamais connue.
(recueil Alcools (1913))